Limauges images d'autrefois
Le Conseil communal de Céroux-Mousty a décidé de créer une école primaire au hameau de Limauges en janvier 1904. Il existait déjà une école sur la place de Céroux et une autre à Mousty, rue des Coquerées, mais les enfants habitant Limauges avaient un long trajet à faire pour s’y rendre, sur de mauvaises routes.
C’est le 4 juillet 1908 que Guillaume Delcambe, de Lasne-Chapelle-Saint-Lambert a été désigné adjudicataire des travaux de construction, moyennant le prix de 28.900 francs, dont 11.500 francs à charge de la commune. On prévoyait l’ouverture de la classe après les grands vacances de 1909.
Les travaux ont finalement été terminés le 31 décembre 1909 et la classe ouverte le 10 janvier 1910. L’Ottintois René Dessy en a été le premier instituteur, jusque septembre 1915. Marthe Lepage a assuré l’intérim jusqu’à l’arrivée de Jean-Baptiste Satinet, de Cortil-Noirmont, en janvier 1916. Une maîtresse d’ouvrages a été nommée pour donner les 4 heures de cours de couture dispensées aux filles, chaque semaine.
Plusieurs enseignants se sont succédé : Franz Defnet, Raymond François, Jean Doyen, Louise Mambour… En 1951, un bâtiment supplémentaire a été construit, de même qu’un préau.
« En 1962, Louise Mambour était la seule institutrice de l’école. Il y avait 4 élèves en maternelles et 3 en primaires », rappelle Benjamine Jamart. « Dix ans plus tard, Madame Gilson a été désignée pour s’occuper des maternelles. »
Monuments historique et Bâtiments
le château de la motte
Assis sur de solides murs de soutènement encore visibles, le château de la Motte fut certainement la construction la plus raffinée et la plus remarquable des environs
Le moine Dom Placide de l’abbaye de Villers-la-Ville, né à Baisy en 1766 sous le nom de Philippe Adant, venait y donner des cours de musique à Berthe de Rameau, la nièce du seigneur de la Motte.
Sans jamais avoir connu de fastueuses réceptions, le château ne cessa de se dégrader au cours du XIXe siècle.
Lors de la guerre 14-18, les Allemands et surtout les habitants du lieu précipitèrent la décrépitude. Le somptueux mobilier en chêne sculpté servit en grande partie à se chauffer.
Rapidement, les ruines furent abattues et reboisées.